Petite Arvine

Petite Arvine – une perle rare

Au 19e siècle, la petite arvine était surtout cultivée dans la région de Martigny. Il existait toutefois de petites populations dans tout le canton. Réputé délicat, il a dû céder la place à des variétés plus robustes comme le chasselas. Dans les années 70 du 20e siècle, il était cultivé encore sur juste 14 hectares. Ce n'est qu'avec la surproduction de fendant dans les années 1982 et 1983 que les viticulteurs se sont souvenus de l'ancien cépage. Parallèlement, les amateurs de vin ont commencé à s'intéresser aux spécialités. Aujourd'hui, la petite arvine couvre une superficie de 150 hectares.

Petite Arvine – seul le meilleur est assez bon

La petite arvine est un mimosa parmi les cépages. Il ne pousse que sur les meilleures terrasses ensoleillées et abritées du vent. Celles-ci ne doivent toutefois pas être trop sèches. Il préfère les sols maigres et est sensible aux herbicides. Le cépage débourre tôt, mais il est presque le dernier du Valais à mûrir, 20 à 30 jours après le chasselas. Son cycle végétatif est très long. Les grappes cylindriques portent de petits raisins ronds à la peau fine jaune verdâtre. La petite arvine donne généralement un poids de moût de 95 à 110 degrés Oechsle.

Petite Arvine – la star sous toutes ses formes

Sa chair fine, fondante et délicate en fait un vin inimitable. En bouche, il est vif et racé, avec un arrière-goût légèrement salé. La petite arvine produit également d'excellents vins de dessert, à la manière d'une sélection de raisins secs. Ce vin peut être dégusté dans sa jeunesse, mais il possède également un potentiel de vieillissement. Ses différents vins se déclinent en de nombreuses variantes : la petite arvine de type sec aux arômes de glycine et de pamplemousse, la petite arvine de type légèrement sucré aux notes de confiture de rhubarbe et enfin tous les vins doux qui rappellent les fruits exotiques.

Petite Arvine «Les Pyramides» – la finale salée de Diego

Ce vin est cultivé dans le hameau ensoleillé de Molignon, au-dessus de Sion. Le schiste argileux dominant sur lequel sont cultivées les vignes porte le nom local de «brisier». Ces roches ressemblent à de la pâte feuilletée. Elles sont responsables de la forte teneur en minéraux du sol, du fruité et de la minéralité du vin. Nous élevons la petite arvine traditionnellement en cuve inox. Les arômes complexes rappellent les fruits mûrs, dominés par la compote de rhubarbe et le pamplemousse. Au niveau du palais se développe une structure équilibrée et complexe avec une belle acidité mûre et une finale saline typique. Selon la qualité du millésime, le vin peut être conservé entre 3 et 5 ans. Nous recommandons de le déguster entre 8 et 10 degrés. Celui qui a goûté de la Petite Arvine «Les Pyramides» n'oubliera jamais son goût.

Petite Arvine – la dynastie des pyramides

Le nom du domaine Adrian & Diego Mathier Nouveau Salquenen est synonyme de vins nobles. Depuis 2001, Diego et Nadia Mathier dirigent l'entreprise familiale. Associés à la tradition vieille de plus de 600 ans, ils créent des vins pleins de passion. Les cépages les plus divers et la grande diversité des vins sont des sommets pour le palais. En 1995, Diego Mathier a créé une nouvelle ligne de vins avec «Les Pyramides». Elle s'inspire des pyramides de Salquenen, à mi-chemin du chemin des vignes menant à Sierre. Au pied des pyramides, le ruisseau de montagne Raspille gronde. Il constitue la frontière linguistique entre le Haut-Valais et le Bas-Valais. Ces pyramides bizarres sont nées de l'érosion au fil des millénaires. Ce décor grandiose nous a inspirés lors de la création des étiquettes de cette ligne «Les Pyramides». En font partie, depuis 2007, les vins rouges cornalin, humagne rouge, syrah et pinot noir – ainsi que les vins blancs petite arvine, amigne, heida, humagne blanc et viognier.

L’Hospices Petite Arvine – la finale fruitée de Diego

C'est au cœur du Valais, dans une culture en terrasses typique sur un sol schisteux et argilo-calcaire, que notre Hospices Petite Arvine est cultivée. Le raisin est achevé par une fermentation thermorégulée suivie d'un élevage en cuve inox. Notre objectif – créer un vin blanc fruité et aromatique. Les arômes rappellent les fruits mûrs, dominés par la compote de rhubarbe et le pamplemousse. En bouche, il développe une structure équilibrée avec une belle acidité bien mûre. En fin de bouche, ce vin brille par son fruité persistant et sa finale légèrement fruitée. On peut le déguster à environ 8 degrés. La bouteille longue et élancée peut tromper, mais il s'agit toujours de demi-litres de qualité 7dl dans la gamme Hospices.

Hospice de Salquenen – l'hospitalité de Salquenen

Au début du 13e siècle, les moines johannites sont arrivés à Salquenen. Aujourd'hui encore, notre commune arbore fièrement la croix de Malte sur ses armoiries. Les ecclésiastiques construisirent une auberge et les pèlerins et voyageurs y trouvaient le gîte et le couvert. Tout le monde était le bienvenu aux «Hospices de Salquenen». Les viticulteurs locaux soutenaient les frères religieux en leur fournissant du vin. Les moines conservaient ce précieux breuvage dans un grand tonneau en bois. A cette époque, l'eau de la fontaine du village était de mauvaise qualité.  C'est pourquoi les frères johannites comptaient sur le vin pur pour redonner des forces aux voyageurs épuisés. Aujourd'hui encore, les habitants du village viticole de Salquenen cultivent la vertu des Johannites – l'hospitalité inépuisable.