Abricots

L’abricot – la reine du verger valaisan

L’abricot appartient à la famille des rosacées. Il pousse sur un arbuste ou un arbre. En tant que drupe, il atteint un diamètre de 4 à 8 centimètres et se caractérise par une fine pilosité veloutée et sa couleur jaune clair à rouge orangé. Du côté ensoleillé, elle est souvent tachée de rouge carmin. Alors que l’origine de l’abricot fait l’objet de controverses – certains experts pensent qu’il est originaire de Chine, d’autres défendent l’idée qu’il vient d’Inde et d’autres encore affirment qu’il était déjà cultivé dans l’Antiquité dans la région de l’actuelle Arménie – une chose est incontestable : il est, avec le Cervin, la raclette valaisanne et le vin valaisan, l’un des principaux symboles du Valais, le canton ensoleillé.

Alors qu’autrefois la variété Luizet était presque exclusivement cultivée dans notre pays, il existe aujourd’hui une cinquantaine de variétés différentes que l’on peut déguster. Cela apporte non seulement de la diversité et de la variété, mais prolonge également la période de dégustation, puisque la récolte peut désormais commencer à la mi-juin et s’achever en septembre. Parmi les nombreuses variétés d’abricots, trois se distinguent particulièrement. La variété Orangered séduit par sa couleur rouge vif et sa chair juteuse, tandis que la variété Goldrich est connue pour sa taille et sa facilité de conservation. Quant à la variété rouge orangé Flopria, elle se distingue par sa peau ferme. Face à cette profusion de variétés différentes, c’est comme pour l’assortiment du triple vigneron suisse des années 2018, 2011 et 2007 : le mieux est de venir découvrir votre variété préférée lors d’une dégustation.

Les abricots valaisans sont cultivés sur un peu plus de 700 hectares sur les pittoresques coteaux de la rive gauche du Rhône et dans la vallée du Rhône elle-même. La zone de production s’étend de la Cité du soleil de Sierre à Vernayaz dans le Bas-Valais. Récoltés à la main, 8’000 tonnes en année moyenne, voire jusqu’à 10’000 tonnes les années particulièrement bonnes, passent entre les mains de jusqu’à 1’000 saisonniers engagés temporairement. Par ailleurs, 97% des abricots suisses poussent en Valais, ce qui correspond à environ la moitié de la consommation totale du pays. Avec seulement 47 calories pour 100 grammes, l’abricot est un fruit d’été très digeste. Riche en vitamines et en antioxydants, il est utilisé aussi bien dans l’alimentation que dans les cosmétiques pour protéger la peau des infections. Grâce à sa teneur élevée en minéraux (potassium, fer, cuivre et magnésium), il constitue un élément important de l’alimentation, et pas seulement pour les sportifs.

Les abricots peuvent être consommés sous presque toutes les formes. Qu’ils soient frais, séchés, utilisés en pâtisserie, en confiture, en carpaccio, en tartare, en jus ou en tant que composant fruité et acidulé d’un tiramisu, d’une panna cotta, d’un risotto ou d’un chutney, les idées culinaires ne connaissent pas de limites.

L’abricot joue également un rôle important dans l’entreprise de Diego Mathier, meilleur vigneron suisse triple en 2018, 2011 et 2007. Outre la Vieille Prune Barrique, produite à partir de pruneaux valaisans bien mûrs, et la Vieille Williams Barrique, produite à partir de poires Williams locales bien mûres, le vigneron à succès de Salquenen propose également un Vieil Abricot Barrique, produit à partir de la variété d’abricot valaisanne Luizet. Avec la Vieille Williams Barrique et le Vieil Abricot Barrique, Diego Mathier a été sacré champion suisse des eaux-de-vie en 2013. Au restaurant Barrique « Vin & Raclette », l’abricot, spécialité locale, ne doit pas non plus manquer sur la carte : pour terminer un bon repas, le mieux est de couronner son séjour dans ce charmant restaurant au cœur du pittoresque village viticole de Salquenen avec un sorbet à l’abricot, arrosé bien sûr d’un Vieil Abricot Barrique. La vie peut être si simple et si belle !

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