De nombreux termes utilisés pour désigner les différentes tailles de bouteilles sont d’origine biblique ou empruntés à des récits mythiques. Cependant, la littérature actuelle ne fournit aucune preuve de l’origine de ces termes. De plus, un terme peut même désigner différentes tailles de bouteilles selon les régions.
Il en va de même pour le terme jéroboam. Mentionné pour la première fois à Bordeaux en 1725, le terme « jéroboam » est utilisé dans le sud-ouest de la France depuis 1978 environ pour désigner une bouteille de 5 litres. En Bourgogne et en Champagne, ainsi que dans le canton du Valais, le terme Jéroboam désigne en revanche une bouteille de 3 litres, souvent appelée double magnum (comme à Bordeaux). Elle contient l’équivalent de quatre bouteilles standard de 0,75 litre.
Les noms de bouteilles surdimensionnées ne sont d’ailleurs pas protégés en termes d’origine et peuvent donc être utilisés à volonté aussi bien pour les vins mousseux que pour les vins. Comme la production de grandes bouteilles n’est plus industrielle, les coûts de production sont par conséquent élevés et dépassent souvent plusieurs fois le prix de leur contenu. De plus, ces bouteilles ne sont pas remplies mécaniquement mais exclusivement à la main et sont également bouchées.
Comme nous l’avons mentionné au début de cet article, le nom de Jéroboam est issu du contexte biblique. Jéroboam Ier fut le premier roi du royaume du nord d’Israël, avec plusieurs règnes au 10e siècle avant Jésus-Christ. Chez le meilleur vigneron suisse de la décennie, Diego Mathier, on trouve également dans sa gamme cinq vins primés dans la taille de bouteille Jéroboam : le Pinot Noir Lucifer, la cuvée Madame Rosmarie Mathier rouge, la Syrah Diego Mathier, le Merlot Nadia Mathier et L’Ambassadeur de Domaine Diego Mathier rouge.